2 millions. C'est le nombre de femmes atteintes d'endométriose en France. On en parle de plus en plus et pourtant cette maladie reste très mal diagnostiquée. "Ça a pris 7 ans de recherche avant que le mot soit officiellement posé sur ce que j'ai, raconte Florine Mathon, étudiante parisienne. Et ce n'est pas que moi : 7 ans c'est la moyenne."
Consciente de la souffrance que provoque la maladie, elle profite d'un projet étudiant de master pour mettre en place un atelier gratuit destiné aux personnes atteintes d'endométriose, qu'elles soient diagnostiquées, en cours de diagnostic ou qui suspectent en être atteintes.
Art thérapie et sophrologie
L'atelier a lieu le 27 août, et voilà comment se divise la journée :
- de 9h30 à midi, une professionnelle d'art-thérapie (Art Taddam) sera présente pour offrir un espace d'expression aux femmes. "Il va y avoir un atelier pochoir basé sur une Venus du musée. Ça donnera deux pochoirs avec le premier pour montrer une Vénus qui se sent bien et le deuxième poux exprimer leur ressenti douloureux lié à l'endométriose", détaille l'étudiante.
- De 14h à 16h, on passe à la sophrologie avec Malo Sophro qui proposera des pratiques de respiration et de bien-être, "leur offrant des outils pour mieux gérer la douleur et le stress."
"
Pour les femmes ça peut être compliqué d'accéder gratuitement à des ateliers comme ça. On n'est pas toutes éligibles, on n'obtient pas toutes des ordonnances médicales, et on est parfois obligée de payer", termine Florine qui a le soutien de plusieurs structures dans son projet (
EndoLille,
Justice endométriose)
On vous laisse avec l'adresse mail pour réserver sa place : ateliers.pgr@gmail.com. Et si vous voulez en savoir plus sur cette maladie,
La Voix du Nord a fait tout
un dossier sur le sujet.