Et de cinq. Après les campus Pont-de-Bois, Santé, Moulins et Cité Scientifique, c'est au tour de celui de Roubaix d'avoir son épicerie solidaire pour les étudiant·es précaires de l'Université de Lille. Comme les autres, l'objectif de l'AGORAé roubaisien est de leur proposer de faire des courses à très petits prix. L'inauguration est prévue le 10 septembre.
L'ouverture d'une épicerie solidaire à l'Université de Lille est autant une bonne qu'une mauvaise nouvelle. Bonne, parce que ça donne une solution aux jeunes qui galèrent à remplir leur frigo. Mauvaise, car ça veut dire que la précarité étudiante ne s'arrange pas, au contraire.
Mais focus sur le positif : il existe une nouvelle épicerie pour faire ses courses avec des prix qui sont 80% à 90% moins élevés que ceux d'origine. Après La Campusserie à Pont-de-Bois, l'Episcea du campus Santé, la Moulinerie de Moulins, l'AGORAé à Cité Scientifique, les étudiant·es de l'Université de Lille peuvent désormais se rendre sur le campus Roubaix, avenue des Nations Unies.
Mais focus sur le positif : il existe une nouvelle épicerie pour faire ses courses avec des prix qui sont 80% à 90% moins élevés que ceux d'origine. Après La Campusserie à Pont-de-Bois, l'Episcea du campus Santé, la Moulinerie de Moulins, l'AGORAé à Cité Scientifique, les étudiant·es de l'Université de Lille peuvent désormais se rendre sur le campus Roubaix, avenue des Nations Unies.
S'inscrire pour se nourrir sans se ruiner
Le fonctionnement reste inchangé : vous faites votre demande d'inscription en ligne ou sur place à partir du 10 septembre, et après vous pouvez remplir votre sac avec les produits mis en rayon, sans vous ruiner. "On se fournit de plusieurs manières : banque alimentaire, donations, collectes...", liste Morgane, présidente de Galillé, qui regroupe les assos lilloises étudiantes.
On trouve à l'AGORAé beaucoup de produits non-périssables type conserves, pâtes, semoule, compotes, mais aussi des produits frais comme des fruits et légumes qui tiennent bien (patates, pommes et autres), du fromage, des œufs, des yaourts, et des plats cuisinés comme des quiches, etc. Et pour les produits d'hygiène comme les serviettes, les tampons, le savon, le shampooing : c'est gratuit.
Priorité aux plus précaires
Comme on vous l'a dit plus haut, de plus en plus d'étudiant·es sont en situation de précarité. Galillée risque donc de devoir imposer une limite d'inscriptions. "Si les places sont saturées, on fera une sélection pour privilégier les étudiants les plus en difficulté, à partir d'un calcul de "reste à vivre", explique Morgane. C'est-à-dire sur ce qu'il leur reste en budget après avoir payé les factures."
Pour celles et ceux qui sont en très grande précarité, autrement dit endetté·es quasi tous les mois, Galillé va les réorienter vers des structures "plus adaptées" comme le Secours Populaire.
Devenir bénévole
"Si ces épiceries tiennent c'est parce qu'on a des étudiants en service civique et des bénévoles qui viennent tenir l'épicerie, même si ce n'est qu'une heure par-ci par-là", indique Morgane présidente de Galillé. Autrement dit, si vous voulez filer un coup de main, vous êtes carrément les bienvenu·es. "On n'a pas d'horaires fixes car ça dépend de qui peut être là. On les donne le dimanche soir, chaque semaine sur nos réseaux", termine la présidente.
