Métro : une pétition pour réclamer un remboursement des abonnements Ilévia

Chaleur, longue attente, métros bondés.... prendre le métro à Lille cet été n'a pas été de tout repos. C'était même carrément difficile. À cause de la découverte de traces d'amiante sur la ligne 2, la fréquence des rames a fortement diminué, atteignant son point culminant d'une rame toutes les 9 minutes entre le 26 juillet et le 5 août. Aujourd'hui en pleine rentrée, la fréquence bien qu'augmentée, n'est toujours revenue à la normale sur les deux lignes. Résultat : ça se bouscule encore dans le métro. 

Une pétition en ligne

Mattéo Ferrux, un usager du métro a donc décidé de lancer une pétition en ligne ce mardi 3 septembre, pour réclamer un remboursement total des abonnements entre juillet et septembre. À l'heure où on vous parle, plus de 200 personnes ont déjà signé. "Je ne suis pas tout seul, j'ai créé cette pétition en me basant sur le ras-le-bol des autres usagers aussi, se justifie-t-il. Le service Ilévia se dégrade depuis des années, on paie plus cher nos abonnements et cet été a été la goutte d'eau. C'était catastrophique et ça continue à l'être. Tous les matins c'est la misère à Lille-Flandres, aujourd'hui j'ai dû laisser passer 6-7 rames avant de réussir à rentrer. C'est dégueulasse et scandaleux."

Outre la qualité du service, le vingtenaire reproche aussi à Ilévia, mais aussi à la MEL et à Keolis Lille Metropole, un manque de communication auprès des usager·ères. "Personne ne sait ce qu'il se passe, on nous indique une panne par ci une panne par là, c'est tout."

Le refus d'Ilévia

D'après Franck Garçon le directeur général d'Ilévia interrogé par La Voix du Nord, aucun geste commercial n'est envisagé à ce jour, concernant les problèmes de métro de cet été. La justification : la mise en place de bus supplémentaires dans le centre-ville et aux extrémités des lignes. De même pour les stations non desservies par le tramway pendant les travaux qui se sont terminés le 25 août.

Pour autant, Mattéo Ferrux ne veut rien lâcher.  "Plus on aura de signatures, plus on sera crédibles. Des rassemblements sont aussi envisageables. Ce n'est que le début de la bataille", termine-t-il.