La nouvelle maison des solidarités de Lille vous aide à connaître et faire valoir vos droits

On va vous avouer quelque chose : nous-même n'avons pas accédé à plusieurs aides existantes pendant des années et on s'est pas mal fait douiller sur des questions de logement (pour ne citer que ça), tout simplement parce qu'on ne connaissait pas nos droits. 

Et avec l'augmentation de la pauvreté et des inégalités en France, y compris chez les jeunes (étudiants et jeunes travailleurs) qui sont toujours plus nombreux à demander une aide alimentaire, améliorer l'accès aux droits et aux aides devient urgent. 

"On est dans une crise sociale dure et qui dure", déclare Martine Aubry, maire de Lille, qui inclut dans cette crise, tout le monde : les familles, les jeunes, les retraités, les travailleurs précaires, les sans-abris ou encore celleux qui ont un toit "mais qui craignent le coup dur qui les ferait dégringoler."

Vos droits, vos aides, vos démarches...

La Ville de Lille a donc voulu "mettre le paquet plus en profondeur dans la lutte contre les exclusions" en ouvrant ce mercredi 6 novembre une Maison des Solidarités à Lille sur le boulevard de Metz (Porte des Postes).

"C'est un service public ouvert à tous les Lillois, Lommois et Hellemois, de manière inconditionnelle, indique Arnaud Deslandes, adjoint en charge des solidarités. Elle a pour fonction première, l'accueil et l'accompagnement social global, avec un diagnostic à 360° pour pouvoir prendre tous les sujets en main, en s'appuyant sur les équipes, réseaux de partenaires institutionnels et associatifs."

On vous donne quelques exemples de problématiques sur lesquelles vous pouvez trouver de l'aide : 

• le respect de l'encadrement des loyers par votre proprio 
• remplir sa fiche d'impôts
• trouver une mutuelle santé qui correspond à vos revenus
• savoir chercher un taf
• savoir quels sont vos premiers rendez-vous médicaux gratuits
• monter un dossier administratif (APL, MDPH ou autres)
• les aides financières (et/ou alimentaires) si vous êtes étudiant·es ou jeunes travailleur·ses (ou autres)
• savoir gérer votre budget
• savoir réagir face à des violences intrafamiliales, etc.

"On a 30 bureaux individuels et confidentiels pour accueillir les arrivants, et deux ordinateurs en libre accès. On travaille avec une cinquantaine de partenaires et plus d'une dizaine d'associations et institutions font des permanences, continue Arnaud Deslandes qui prévoit aussi des activités et ateliers thématiques. Quoi qu'il arrive, il y aura toujours quelqu'un pour répondre à vos questions."