On vous propose d'enfiler vos baskets et votre lumière frontale, pour participer à une lutte ce vendredi 22 novembre : celle des violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Il est encore temps de s'inscrire pour se faire un 5km ou 10km depuis la Citadelle de Lille en mode nocturne et on vous file les infos pratiques.
On ne vous apprend rien en vous disant que les violences sexistes et sexuelles à l'égard des femmes sont encore nombreuses aujourd'hui. Donc la lutte continue. Et il y a plein de manières de participer et/ou montrer son soutien.
L'association Osez le féminisme du 59, Lille Métropole Athlétisme et la Ville de Lille vous proposent par exemple d'enfiler vos baskets et votre jogging ce vendredi 22 novembre pour se faire des petites foulées en mode nocturne.
5km ou 10km au choix
Pour la cinquième édition, plus de 5 800 personnes avaient participé donc les orga' ne s'attendent pas à moins cette année. Au choix, vous pouvez faire :
- une course de 5km à 20h (10€)
- une marche de 5km à 20h15 (10€)
- une course de 10km à 21h15 (18€ avec classement et 15€ sans)
- le challenge connecté jusqu'au 27 novembre (15€ jusqu'au 19 novembre à 19h)
Vous avez jusqu'au jour J pour vous inscrire (le lien est dans les infos pratiques). Et pour récupérer vos dossards, vous pouvez soit vous rendre jusqu'au 21 novembre à l'agence Harmonie Mutuelle au 48-50 rue Esquermoise entre 11h et 17h30, soit le 22 novembre sur le village de la course au niveau du Quartier Libre, à partir de 11h.
L'asso Passer'elles proposera un échauffement de folie pour vous mettre en mouvement. Et comme l'année dernière, la marraine de l'événement n'est autre que Karine Boucher n°1 mondiale de paragolf. "On aura aussi un village des associations", ajoute Marylène d'Osez le féminisme 59.
Et si vous vous demandez où va partir l'argent que vous dépensez pour la course, on vous donne tout de suite la réponse : il sera reversé à Osez le féminisme du 59 pour qu'il soit réparti derrière dans deux structures : SOLFA qui vient en aide aux victimes de violences conjugales, et le centre Clotaire qui travaille sur la prévention et prend en charge les hommes auteurs de violences pour les sensibiliser et éviter la récidive. "Tout n'est pas reversé à ces deux structures, une partie de l'argent sert aussi à la logistique et l'organisation de la course", ajoute Marylène.