C'est l'événement loufoque de Roubaix qu'on attend chaque année avec impatience. Les 7 et 8 décembre, la Braderie de l'Art s'installe à la Condition Publique pour 24h non-stop de créations artistiques réalisées par 150 artistes en tout genre, avec des matériaux de récup'. L'occasion de ramener des œuvres à la maison, et il y en a pour tous les budgets.
Si l'événement ramène un monde fou chaque année sur un week-end, c'est pour une bonne raison : l'idée est dingue et en plus elle a du sens d'un point de vue artistique mais aussi écologique et social. Pour les petit·es nouveaux et nouvelles qui ne connaissent pas la Braderie de l'Art de Roubaix, on vous refait le pitch.
Du junk transformé en art
Chaque année depuis plus de 30 ans, des artistes du monde entier se rassemblent dans un grand espace roubaisien transformé en atelier, pour créer pendant 24h non-stop tout un tas d'objets, inventions et œuvres d'art. Et tout ça, avec du matériel et des matériaux de récup : pneu crevé, filet de pêche, planches cabossées, cartons... du vrai junk récupéré ici et là , qui devient de l'art et qu'on peut acheter qu'importe son budget.
Oui parce que l'idée de départ quand même, c'est que la thune ne soit pas un frein à l'art (on vous laisse checker notre flashback sur les origines de la Braderie de l'Art). Et cette édition qui a lieu les 7 et 8 décembre, ne dérogera pas à la règle. Les 150 peintres, graffeur·ses, designers, soudeur·ses, graveur·ses et autres transformateur·rices invité·es à se salir les mains sous vos yeux (et pendant que vous dormez) proposeront leurs créations à des prix allant de 1€ à 400€.
Le rendez-vous est donné à la Condition Publique, mais on vous prévient, il y a toujours du monde (plus de 20 000 bradeux·ses l'année dernière). Surtout que parmi les artistes qui jouent le jeu, il y a quelques têtes bien connues comme Mos Art, Kalbut, Franck Guihal et bien d'autres. Vous nous enverrez vos trouvailles via notre compte Instagram ?