Des élus de la ville de Lille renouvellent officiellement leur demande à Keolis de dédommager les usagers du métro
Margot Hoornaert,
2 min de lecture
19 déc. 2024,
Transports
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Les élus du Groupe Métropole Durable et Solidaire viennent de faire parvenir un nouveau courrier officiel à Keolis, le concessionnaire de la Métropole Européenne de Lille. Dedans, ils et elles renouvellent leur demande d’une véritable compensation financière pour les abonné·es du réseau de transports en commun, qui subissent de nombreuses perturbations depuis de longs mois.
C'est un peu l'histoire qui semble sans fin depuis quelque temps, celle du métro lillois, de ses problèmes, des réclamations, des échanges qui ne mènent pas à grand-chose, etc. Mais bon, on suit quand même les épisodes de cette série un peu pourrie de près, histoire de voir comment ça va finir. Aujourd'hui au programme : une nouvelle demande officielle signée par Audrey Linkenheld, présidente du groupe Métropole Durable et Solidaire et adressée à Keolis.
"Depuis le mois de juillet 2024, l’offre de métro s’est fortement dégradée sur le réseau concédé par la MEL à Ilévia. Cela s’est traduit par des fréquences de passage allant jusqu’à 9 minutes, des quais surpeuplés aux heures de pointe dans les principales stations métropolitaines, que ce soit sur les lignes 1 ou 2, et des rames surchargées. Alors que le nouveau pilote devait permettre une amélioration, la situation dégradée perdure. Nous ne pouvons entendre que les seules réponses au chaos quotidien soient quelques bus relais et un abonnement dérisoire au V’lille dans une période où sa pratique devient de moins en moins aisée", expliquent les élu·es du groupeMétropole Durable et Solidaire pour replanter le décor.
Un abo 10€ moins cher ?
Le problème selon elleux, c'est que le dédommagement n'est pas à la hauteur des perturbations, des dysfonctionnements et de tout ce que cela engendre dans la vie de tous les jours des usager·es du métro. Voilà pourquoi iels réclament plus : "Nous demandons une véritable compensation, par le concessionnaire ou le concédant, en direction de l’ensemble des abonnés du réseau de transports en commun, et prioritairement des plus modestes d’entre eux. Nous proposons concrètement une réduction du tarif abonné, de l’ordre de 10 à 17 euros, pour un mois minimum."
Les élu·es concluent leur courrier en affirmant qu'ils et elles "relayeront leur proposition auprès des associations mobilisées et en séance lors du conseil métropolitain ce vendredi 20 décembre." Affaire à suivre donc, on ne loupera pas le prochain épisode.