Le bâtiment de la rue Saint-Etienne a une sacrée histoire. Il fut un spot pour les Templiers au 13e siècle, puis l'hôtel Beaurepaire qui accueillait les pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle. La légende raconte même qu'avant de devenir le restaurant gastronomique le Compostelle (désormais fermé), il fut pendant la Seconde Guerre mondiale, une maison close gérée par une certaine Eva la slave.
Une dernière histoire qui a inspiré le nom et la cuisine du futur restaurant du 4 rue Saint-Etienne : Chez Eva. "Ce lieu est majestueux et comme à chaque fois qu'on repère un lieu, on va chercher son histoire, raconte Christopher, qui est co-propriétaire de plusieurs restaurants parisiens, et de l'ancien Alcide, avec Benjamin Moreel, Lenaïs Da Costa Fernandes et Etienne Sorlot. Et on veut faire un clin d'œil à ses différents passés."
Cuisine d'Europe de l'Est
En cuisine déjà, on aura le droit à des plats franco-slaves type poisson fumé, tartare de thon mais aussi des plats à base de caviar. "La carte n'est pas encore définie mais on sera aux alentours de 20€ à 28€ pour le cœur de carte et entre 28€ et 38€ pour la carte parallèle avec les plats travaillés avec du caviar." Pour les boissons, vous aurez le droit à des cocktails créations, des bières locales mais aussi des spiritueux d'Europe de l'Est.
Ambiance cosy et feutrée
Pour la déco, on part sur une ambiance années folles, avec des lumières tamisées, du velours pour un esprit feutré, un énorme lustre de 4m de haut dans l'atrium, du papier peint avec des motifs baroques, des abat-jours en soie, un patchwork de tableaux, mais tout en gardant quand même les murs de briques.
"Le restaurant sera caché aux 1er et 2e étages, et en bas, on veut faire un bar qui permet de continuer la soirée, tease Christopher. On veut redonner vie au lieu avec une touche décalée mais pas pop."
Bien sûr, on vous montrera tout ça dès que ce sera ouvert. "On espère ouvrir dans les alentours du 6 mars", prévoit Christopher. Stay tuned.