On s'excuse d'avance : vous allez sûrement passer encore plus de temps à choisir où faire votre before avant de filer en boîte. Et oui, la liste des bars du quartier Solfé-Masséna s'allonge encore un peu plus. Le petit nouveau qui a ouvert fin décembre c'est Dabe, rue du Faisan, à deux pas du Network.
Reprenons depuis le début. Aux commandes du projet, il y a Damien Bettewiller, pur Lillois de 44 ans. Après 22 ans dans le commerce, un déclic en 2022 le pousse à changer de cap. Une remise en question, quelques événements marquants, et il se décide à concrétiser une idée qui lui trotte en tête depuis 10 ans : ouvrir son propre bar.
Un habitué du quartier
L'année dernière, il trouve un local dans une rue qu'il connait bien, celle du Faisan : "Ma mère a travaillé ici, mes grands-parents tenaient un stand sur le marché des Halles, ma grand-mère avait un café dans la rue Colbert", sourit le gérant.
Par la suite, il aimerait mettre en place des soirées jeux de société, blind tests, et même faire privatiser son bar à des écoles pour des soirées BDE, ou même à des particulier·ères pour des occasions spéciales. Pour être au courant du planning du Dabe et de son évolution, on vous conseille de le suivre sur ses réseaux sociaux qu'on vous a mis dans les infos pratiques.
On mange et boit quoi ?
Pour ce qui est de la carte, on est sur quelque chose de simple et efficace comme pas mal de cocktails. On a pris les célèbres sex on the beach et moscow mule qui étaient très bons. Niveau grignotage, des planches à partager avec du fromage, de la charcuterie, des wings de poulet ou encore des frites sont proposées à partir de 18h, toutes au prix de 18€. Comme on y est allés plus tôt dans la journée, on a juste pris un fuet.
D'autres boissons comme des bières, des vins, ou encore des softs sont aussi à la carte qu'on vous laisse mater.
Pourquoi "Dabe" ?
Allez une petite anecdote pour bien finir. Quand vous lisez Dabe, on imagine que beaucoup d'entre vous visualisent instantanément ce geste devenu culte : tête dans le coude, bras tendu dans l'autre sens. Popularisé par pas mal de footballeurs, ce mouvement a explosé il y a près de dix ans (oui déjà).
Mais non, le nom du bar n’a rien à voir avec cette tendance. Il vient tout simplement des premières syllabes du prénom et du nom du boss. "Mais ça me fait toujours rire, parce que le soir, quand des jeunes passent devant, ils me regardent et me lancent un dab. Ce n'était pas du tout l'idée de départ, mais franchement, ça me fait marrer", raconte-t-il.
