Local Relove, la marketplace en ligne dédiée à la seconde main locale
Aurore Garot,
2 min de lecture
31 mars 2025,
Staïle, C'est green
Aurore Garot,
2 min de lecture
31 mars 2025,
Staïle, C'est green
On a désormais une solution digitale, économique, écologique et locale, pour faire ses emplettes : Local Relove. La marketplace lancée le 17 mars par deux Nordistes, permet d'acheter en ligne des livres, vêtements ou encore de la déco proposés par les boutiques de seconde main et les braderies permanentes du coin. On vous en dit plus ci-dessous.
Dans la métropole lilloise, on a pas mal de boutiques de seconde main et de braderies permanentes. Le souci, c'est qu'on ne sait pas toujours quelles sont les pépites qu'elles renferment et les faire les unes après les autres peut être très long. Et soyons honnêtes, on n'aime pas tous·tes passer des heures dans les magasins.
La solution alternative est alors d'acheter en ligne. Mais là, on fait face à deux nouveaux problèmes : les magasins et braderies permanentes près de chez nous ne développent pas toujours leur e-market parce que c'est laborieux ; on va donc avoir tendance à acheter de la seconde main non locale, qui nécessite une livraison et qui va donc produire plus de pollution.
C'est là que Local Relove et son modèle d'économie circulaire entrent en scène. "On est incubé depuis octobre 2024 à EuraTech' et en même temps au parc innovation Artois", expliquent Laurence Tesson et Marie-Claire Cabaret, les deux créatrices de cette solution digitale qui a été lancée le 17 mars.
La marketplace permet de faire ses emplettes en ligne auprès d'une trentaine de vendeur·ses partenaires rien que sur la métropole lilloise. "On a par exemple Manga Dokaze, la librairie Autour du Monde, la friperie La Station, etc.", liste Laurence qui a travaillé avec Marie-Claire au Crédit Mutuel Nord Europe en tant que responsable digital.
"On a développé un logiciel de caisse qui permet aux vendeurs de gérer automatiquement leurs stocks. En une photo, ils peuvent créer une fiche produit qui donne l'état d'usure, la couleur, la marque et la fourchette de prix", résume Marie-Claire qui prend entre 5 à 10% de commission sur les ventes.
La fiche est postée sur la marketplace et les consommateur·rices qui se trouvent dans un rayon de 20km peuvent ainsi voir le produit, l'acheter en ligne et venir le récupérer en magasin. "L'objectif est de créer du trafic dans les boutiques."
À partir de septembre, les deux Nordistes prévoient de sortir une application avec plus de fonctionnalités. Vous pourrez acheter via l'appli (toujours avec le système de click&collect en boutique) mais aussi suivre la vente de vos produits dans les boutiques qui font dépôt-vente. "L'argent va sur une cagnotte qu'on peut dépenser sur l'app ou récupérer sur le compte bancaire", termine Laurence. Une appli tout-en-un qui s'annonce plus que pratique.
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article écrit
par Aurore Garot