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Mois sans tabac : les tips pour éviter la rechute quand l'envie monte

Mathilde Dolinger 3 min de lecture
26 oct. 2023, La vie quot'Chiant mais important

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Boire un verre entre potes, prendre une pause café, stresser à cause des partiels ou du taf... Ça vous donne envie d'en griller une, pas vrai ? Sauf que voilà, vous avez pris la (très) bonne résolution d'arrêter de fumer. Et on compte bien vous aider pour que vous ne cédiez pas à la tentation de la clope. Voilà quelques tips à appliquer en cas d'envie terrible.
Aller, on se lance. Et vous savez quoi ? On va le faire ensemble. Peut-être que c'est la première fois pour vous ou peut-être que c'est la 15e fois. On ne juge pas, arrêter la clope, ce n'est pas toujours évident. Déjà parce qu'on a plein de freins psychologiques à lever, mais aussi parce que les tentations de ce monde sont nombreuses. On ne sait pas pour vous, mais ce qui nous a toujours fait craquer, ce sont les rituels : café-clope, godet-clope, stress-clope, déprime-clope, pause-clope.

Mais ce n'est pas une fatalité, comme le prouve Françoise Gaudel, ex-fumeuse et présidente de l'asso Je ne fume plus ! qui donne aujourd'hui des bons conseils pour ne pas craquer. On vous a fait deux parties : les tips généraux dans l'article, les tips situationnels sur Insta.

Équipez-vous de substituts


Dans votre sac, se trouve toujours une trousse d'urgence craquage avec des patchs, des gommes et/ou des pastilles nicotiniques prescrits par votre médecin (pour que tout ça soit 100% remboursé). "Ce qui entraîne souvent la rechute, ce sont ceux qui disent "je n'ai pas besoin de beaucoup de nicotine et je ne veux plus être dépendant du tout", explique Françoise Gaudel. Mais arrêter le sevrage nicotinique trop vite, c'est la meilleure façon de se gameller. Dosez-vous correctement (et pas en sous-dose) et aussi longtemps qu'il le faut. Et faites des pauses sur des paliers avant de diminuer les doses." Vous pouvez aussi vous armer d'une vap bien chargée en nicotine en cas de rechute imminente. 
Patchs, pastilles, gommes seront vos meilleurs alliés pour palier le manque de nicotine

N'oubliez pas que ça va passer


L'envie si forte qu'elle vous déglingue le cerveau, on la connait. On appelle ça le craving. "C'est comme une vague, il y a en a des très violentes et plus ou moins fortes. Mais ça ne dure que quelques minutes et ça passe", rassure la présidente de l'asso qui préconise encore une fois les substituts pour éviter la montée un peu hard si vous êtes dépendant·e à la nicotine.

Et pas de panique. Vous n'aurez pas des cravings toute votre vie. "Ça ne passe pas du jour au lendemain mais au fil des jours, des semaines, des mois, elles sont de moins en moins fortes et de moins en moins fréquentes", explique Françoise. 

Récompensez-vous


Vous avez décidé d'arrêter de fumer et vous pouvez en être fier·e. Alors de temps en temps, pour vous féliciter de ne pas rechuter (deux jours, une semaine, deux semaines, un mois, etc), faites-vous un petit plaisir. Achetez donc cette robe de seconde main que vous avez vu en boutique. Faites-vous payer un godet par vos potes et trinquez à votre réussite.
Et quand ça ne va pas, "rappelez-vous vos motivations à chaque fois", conseille Françoise. Votre santé, votre haleine de chacal, votre peau abîmée, vos dents jaunies... Tout ça sont des bonnes raisons de continuer. "Avoir un projet ça aide aussi", ajoute-t-elle. Comme ce voyage au Sri Lanka que vous allez pouvoir vous payer avec les économies de clopes que vous avez faites.

Faites-vous aider


Il y a plein de personnes qui peuvent vous aider quand vous avez envie de craquer. Ne restez pas seul·e dans votre pensée cigaretteuse et appelez le 3989 pour avoir un pro au bout du fil, ou un pote pour qu'il vous occupe l'esprit en racontant son dernier rencard désastreux. Allez sur les groupes d'arrêt de tabac et écrivez ce qu'il vous arrive. "Tout ça sera une aide formidable", garantit l'ex-fumeuse.
Vozer Vozer

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par Mathilde Dolinger

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