Carmi, le nouveau café italiano-new-yorkais s'est installé dans le Vieux-Lille

On peut y prendre l'apéro, boire un bon café, prendre le goûter et/ou grailler une pizza croustillante ou un panini revisité n'importe quand dans la journée. Et tout est composé avec des produits de qualité, lillois ou italien. Pour déguster tout ça, il suffit juste de se rendre au 50 rue de Gand, où Mika et Naomi ont ouvert le deli italiano-new-yorkais, Carmi.

Pour comprendre Carmi, il faut commencer par faire un pas de côté et parler de La Tripletta. Cette pizzeria napolitaine ouverte en 2016 à Paris a réussi à se développer au point d'avoir aujourd'hui une dizaine d'adresses un peu partout en France. "Sauf retard de travaux, on devrait ouvrir à Lille vers mi-avril au 43 rue de Gand, annonce Mika, le nouvel associé Lillois qui nous en parlera plus longuement bientôt. Et Carmi, qui a déjà ouvert, est en quelque sorte une annexe de ce futur restaurant. Il est au numéro 50."

Un deli new-yorkais aux produits italiens

Comprenons-nous bien : le café-bar-resto fonctionne indépendamment de la Tripletta, mais les deux ont pour objectif de se compléter sur la rue de Gand. "On peut boire l'apéro chez Carmi, manger son repas italien en face et revenir pour boire le café par exemple", continue le restaurateur qui se fournit au café Muda de la rue d'Arras.

Mika et Naomi gèrent ensemble Carmi et la future Tripletta lilloise.

Mais on peut aussi tout faire d'un coup chez Carmi. "On s'est inspiré des delis new-yorkais qu'on a associé avec les produits italiens achetés dans une épicerie italienne parisienne. Je fais tout au comptoir à la minute et les clients peuvent commander ce qu'ils veulent sur la carte à n'importe quelle heure de la journée."

Entrée-plat-dessert

Si vous voulez grailler (sur place ou à emporter), il y a donc de quoi se faire plaisir. "La carte va bouger régulièrement selon les produits", précise Mika. Actuellement, on a quelques entrées (entre 6€ et 12€) qui ouvrent l'appétit comme de la charcuterie type mortadelle à la truffe ou pastrami, du fromage (burrata, parmesan, gorgonzola) ou une salade romaine.

Vous pouvez ensuite continuer avec un panini ou une petite pizza (entre 10€ et 12€) . Mais attention, pas le panini plat à la farine blanche que vous voyez habituellement. "On prend du pain réalisé avec de la farine semi-complète de la boulangerie artisanale Vianney Degruson", précise Mika qui compose ses paninis au comptoir en trois versions différentes.

Le panini à succès avec du pastrami, de la moutarde au miel, du cheddar et du chou rouge @Charles Dalia

Pour les pizzas, "c'est un mélange de farine de blé et de riz, c'est ce qui la rend croustillante." On a opté pour la pizza Brooklyn avec de la mozza, de la grana padano DOP et du double pepperoni et on peut vous dire que Mickaël est généreux sur le basilic et sur le saucisson américain. Attention, ça pique un peu.

La pizza Brooklyn avec sa bonne dose de pepperoni

S'il vous reste de la place, il y a des desserts aussi (7€ et 8€). On a choisi une brioche panettone façon perdue, mais la panna cotta au citron nous a aussi fait de l'œil.

Et bien sûr, vous pouvez accompagner tout ça d'un verre de vin italien, d'une bière italienne ou lilloise ou d'un soft type thé glacé ou citronnade maison, si vous ne voulez pas piocher dans les classiques. Toujours avec modération bien sûr.