Ces plaintes, déposées individuellement, sont identiques. L'effet de masse est voulu. Dominique Plancke, porte-parole d'EELV à Lille et référent régional de la Campagne Glyphosate explique qu'elles "visent toutes les personnes ayant contribué à la mise en vente et en circulation du glyphosate, que ce soit des cadres d'entreprises ou des membres dirigeants d'agences de santé publique françaises ou européennes". Les incriminations sont les suivantes: "Mise en danger d'autrui, tromperie aggravée et atteintes à l'environnement (...). Le cas échéant, en réunion". Libre au procureur de compléter la liste. Dominique Masset ironise sur la mention aggravante "en réunion", car par le passé, il a, avec les faucheurs, été accusé dans plusieurs procès de diverses activités "en réunion". "On s'est dit : pourquoi pas eux ?"