Dimanche matin, au moins deux jeunes clientes de la boîte Le Duke's Club se sont retrouvées aux urgences pour un problème à l'œil. Selon La Voix du Nord, la Sûreté urbaine de Lille a ouvert une enquête et un laser pourrait être à l'origine de l'incident.
Le Duke's club est une boîte de nuit bien connue à Lille puis qu'elle est installée depuis plus de vingt ans entre J.-B.-Lebas et la place Philippe-Lebon. Samedi dernier, le 19 octobre, elle était ouverte comme à son habitude.
Ce qui est moins habituel, c'est qu'au moins deux de ses clientes se soient retrouvées aux urgences de Lille avec un hématome à l'œil à la fin de la nuit.
Hémorragie à l'œil
C'est La Voix du Nord, qui a les a rencontrées, qui rapporte l'incident. L'une des victimes, une jeune ambulancière de 21 ans, raconte que c'est lorsqu'elle s'est rendue au sous-sol pour chercher une amie, vers 3 heures du matin, qu'elle a ressenti une vive douleur dans son œil gauche. Juste après le passage d'une lumière rouge et verte dans son champ de vision pendant "une fraction de seconde".
Sauf qu'une fois dehors, la jeune femme ne voit simplement plus de son œil. Arrivée aux urgences du CHU de Lille vers 6 heures du matin, on lui diagnostique "une hémorragie dans l’œil (retro-hyaloïdienne centrale), nécessitant une intervention (au laser) pour en évacuer le sang".
Même triste constat médical pour une autre cliente présente aussi dans le sous-sol de la boîte de nuit. Elles attendent que leur hématome se résorbe pour connaître la suite et les potentielles séquelles sur leur vision.
Inspection du laser et enquête
Ce sont pour l'heure les deux seuls cas connus car les deux jeunes femmes ont décidé de porter plainte "pour blessures involontaires" et une enquête a donc été "ouverte par la Brigade des affaires générales de la Sûreté urbaine de Lille" indique toujours le quotidien.
Pour l'heure, le fameux laser suspecté du sous-sol, installé depuis plusieurs mois, a été démonté et est en train d'être inspecté a assuré le patron du Duke's à La Voix du Nord. Le dysfonctionnement est l'une des hypothèses envisagées, l'autre reste celle du laser portatif qu'un client aurait pu apporter.