Après la Libération, à Ascq, on demande forcément justice pour ce massacre. On retrouve des membres du fameux commando SS et, le 2 août 1949, 17 d'entre eux sont jugés au Palais de Justice de Lille. Neuf sont présents, huit sont encore en fuite. Dans le box des accusés, à part le lieutenant, les autres ne sont que des subalternes mais ils ne pourront pas se cacher derrière leur statut de "suiveurs". Une nouvelle loi de 1948, dite "loi Ascq-Oradour", fait de chaque membre de la division le responsable des exactions de ses compagnons.