Glou-bec, le triporteur qui livre des bonbons dans tout Lille

"Glou-bec, ça veut dire gourmet en flamand, démarre Rémi, 25 ans. Ce n'est pas très connu, mais je voulais un nom nordiste." Parce que les bonbons qu'il livre chez les habitants de Lille sont tous du coin : des Lutti qui viennent de l'usine de Bondues, des carambar qui viennent de Marcq-en-Barœul, des bêtises qui viennent de Cambrai, des Têtes brûlées viennent de Tourcoing, des nougats tendres qui viennent de La Madeleine... "En fait, j'adore Lille, j'y suis né, j'y ai grandi. Et quand j'en suis parti pour mes études, j'ai réalisé que ce n'était pas que les gens qui me manquaient." La nostalgie des bonnes choses lui cisaille l'estomac.

"J'ai eu envie de travailler autour des bonbons d'antan, de ceux qu'on mangeait quand on était petits, que nos grands-parents avaient dans leurs placards. Et en fait, beaucoup de bonbons du Nord sont comme ça. Ça allait bien avec mon envie de faire du local." Et voilà comment Glou-bec est né dans la tête de Rémi.

Pour l'entrepreneur, à l'époque où il n'était pas question de confinement, l'idée était de faire aller son vélo chargé de bonbecs de marchés en marchés, et de mâtiner le tout d'événements privés ou d'entreprise. Aujourd'hui, il a décidé de s'adapter, et fait comme bon nombre de commerces : de la livraison à domicile. "Les gens commandent en ligne, il y a un minimum de 12 euros, et je livre dans Lille intra muros."

Vous ne pourrez pas louper ce triporteur rose quand il débarquera dans votre rue pour vous livrer crocodiles gélatineux, Michoko et autres guimauves Chocorêve. "J'aime bien ce côté mobile, au contact des gens, s'amuse Rémi. Je ne me voyais pas rester au même endroit toute la journée." A vous de le faire voyager dans ses tournées.

Pour faire une petite commande, c'est pas là. Et Rémi a des comptes Insta et Facebook, mais attention, ils sont fort sucrés.