La marque Fripeur le Dauphin a posé ses fringues à Roubaix
Olympe Bonnet,
3 min de lecture
14 déc. 2020,
La vie quot', Staïle
Olympe Bonnet,
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14 déc. 2020,
La vie quot', Staïle
Le temple des sapes de seconde-main a élu domicile à Roubaix samedi dernier. Avec un nom pareil, vous devriez retenir cette enseigne facilement, puisqu'il s'agit de Fripeur le Dauphin. Simon Salinas et Antoine Gatie sont les deux co-fondateurs de cette marque écolo née en 2018. Avec l'ouverture de leur boutique IRL, ils comptent bien révolutionner la mode en la rendant accessible à toutes les bourses.
On vous avait déjà parlé de cette marque de vêtements, lorsqu'elle a ouvert son bar à fripes en septembre, à Roubaix aussi. Un spot que les deux patrons peuvent louer à des marques ou des artistes en tout genre. Mais, là, Simon et Antoine viennent de lever le rideau d'un espace entièrement dédié à la vente. Leur local de 350 m2 est placé dans le centre de Roubaix, où le marché de la fripe est encore assez peu développé. C'est Antoine qui va gérer la boutique, tandis que Simon va plutôt de se centrer sur la partie com' de Fripeur et l'e-shop, opérationnel depuis début novembre. D'ailleurs, les fringues référencées sur le site, vous ne les trouverez pas en boutique, et inversement.
"On travaille avec des fournisseurs à qui on dit ce qu'on recherche et en quelle quantité", démarre Simon. Ensuite, avec son pote Antoine, ils trient toutes les fringues. "30 % partent en boutique, le reste est à valoriser", ajoute le Normand. La mission de Fripeur le Dauphin, c'est de boucler la boucle et de ne rien jeter. Les vêtements peuvent être bradés pour quelques euros ou retouchés par Antoine, le créateur du duo. Il fait de l'upcycling en ayant par exemple recours aux patchworks. Après un lifting opéré par ses soins, certaines pièces abîmées retrouvent du pep's et une seconde vie. Quant aux autres pertes, elles sont généralement récupérées par de jeunes créateurs qui font également dans l'upcycling.
Au rez-de-chaussée du magasin, vous trouverez une large gamme à moins de 15 euros. "Le but est que tout le monde puisse s'habiller, autant des mamans que des ados. On a des petites et grandes tailles, tous les styles et tous les budgets", précise Simon. Forcément, il n'y a que des pièces uniques et pas de stock, donc soit c'est votre taille, soit ça ne l'est pas. "L'idée ici, c'est de proposer des vêtements prêts à l'emploi et en bon état, mais aussi des vêtements à 1, 2, 3 euros, tâchés mais que le gens peuvent laver eux-mêmes", complète Antoine. À l'étage, ce sera un peu plus cher, tout en restant ultra accessible, de 15 à 40 euros à peu près. La pièce la plus chère coûte 50 euros. On parle ici de doudounes et manteaux Carhartt, Diesel ou The North Face.
Vous pourrez chiner pas mal de pièces oversize, comme des vestes de sport des nineties. "C'est une façon pour les gens de montrer leur style, de casser un peu les codes en portant des vêtements larges et unisexes", glisse Simon. Sur les portants, il y a aussi des marques, notamment pour les chemises, vous tomberez sur des Ralph Lauren, Lacoste ou Tommy Hifilger à 20 euros, c'est-à-dire quatre fois moins que des neuves.
En intégrant Rev 3, l'accélérateur de la CCI Grand Lille, Fripeur le Dauphin compte bien dénicher des partenaires financiers pour faire naître d'autres friperies à l'avenir. Une campagne de crowdfunding lancée sur une plateforme lilloise devrait également bientôt voir le jour.
Si vous êtes intéressé pour aller chiner, rendez-vous au n°90 de la Grande Rue à Roubaix. Le magasin ouvre ses portes de 14 heures à 19 heures, du mardi au dimanche. Be careful parce que le protocole sanitaire actuel autorise une vingtaine de personnes max à l'intérieur de la friperie. Pour vous donner un avant-goût, voilà la page Facebook et le compte Insta.
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article écrit
par Olympe Bonnet