[Backstage] La tissuthèque de la Piscine de Roubaix
Justine Pluchard,
2 min de lecture
29 jan. 2021,
Culturons-nous
Justine Pluchard,
2 min de lecture
29 jan. 2021,
Culturons-nous
Les musées n’ont pas encore de date de réouverture. Mais ce n’est pas parce que les visiteur.se.s ne sont pas là que rien ne passe à l’intérieur de leurs murs. On est parti voir les coulisses, ces moments de vie des musées de la métropole lilloise qu’on ne voit jamais d’habitude… Aujourd'hui, on vous emmène dans un endroit très peu accessible de la Piscine de Roubaix, sa tissuthèque.
Naïvement, on pensait avoir arpenté tous les recoins du musée de la Piscine de Roubaix. On savait bien qu'il y avait des réserves, bureaux et autres pièces auxquelles le public n'avait pas accès. Mais on se doutait moins qu'il y en avait une, à l'étage, à la vue de tous et toutes car entourée de vitres.
On le confesse, on monte rarement à l'étage de la salle du grand bassin. On ne nous y reprendra plus depuis qu'on sait que la collection textile s'y expose et que les expos tournent justement quasi tous les trimestres. "C'est par souci de conservation : le textile est une matière extrêmement compliquée à conserver et on ne peut pas l'exposer très longtemps", explique Norah Mokrani, la responsable de la tissuthèque du musée roubaisien.
C'est justement là-bas qu'elle nous emmène, dans cette tissuthèque vitrée qui renferme des milliers et des dizaines de milliers de tissus à plat et livres d'échantillons. C'est la collection la plus ancienne de la Piscine : elle vient du musée industriel de Roubaix, fondé en 1835, du temps où la ville était une des capitales mondiales du textile.
C'est donc un concentré d'histoire et d'art qui dort en partie ici. La collection compte au total près de 40 000 pièces, allant de tissus coptes qui datent du IVe avant J.-C. aux créations de mode contemporaines de grands noms qu'on connait tous comme Dior ou encore Jean-Paul Gauthier.
Et si vous ne pouvez pas accéder à cette tissuthèque à chaque fois que le musée ouvre ses portes (quand il en a le droit du moins), c'est encore et toujours à cause de ce problème d'altération des tissus qui n'aiment ni la lumière, ni qu'on les manipule fréquemment.
Mais on pourrait en voir un peu plus quand même... La Piscine a lancé mi-décembre une campagne participative en ligne pour récolter des fonds. Déjà pour restaurer une partie de ses milliers de livres d'échantillons. Mais aussi pour améliorer les conditions de conservation et pouvoir continuer à les exposer et en montrer toujours plus au public.
Si vous ne roulez pas sur l'or, ce n'est pas grave. Mais si vous connaissez quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a des sous et qui est un.e amoureux.se d'art, partager lui le lien vers la collecte en ligne. Elle devait se terminer ce week-end mais vient d'être prolongée jusqu'au 28 février.
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article écrit
par Justine Pluchard