Martine Aubry avait annoncé la chose lors de sa conf' de rentrée en septembre dernier : d'ici l'automne 2021 cinquante nouvelles caméras de vidéo surveillance vont être installées à Lille, dans certaines rues piétonnes et/ou réputées à problème. Lors du dernier conseil municipal, une carte de ces lieux a été diffusée.
Ce n'est pas la maire de Lille mais son adjoint à la sécurité, Jean-Claude Menault (accessoirement ex-patron de la DDSP du Nord) qui a dégainé vendredi soir la carte de Lille où les cinquante nouvelles caméras allaient être implantées en deux temps au cours de l'année.
Les dix premières caméras mobiles vont êtres installées avant la fin mars dans trois secteurs :
- la gare Lille-Flandres et la place des Reignaux
- le long de la rue Masséna et autour du parking du Match
- à la résidence de la Briqueterie de Saint-Maurice Pellevoisin
Ces caméras sont dites "mobiles" car elles n'ont pas vocation à rester de manière durable sur les sites qu'elles surveillent et peuvent très bien être enlevées une fois que la tranquillité du lieu est revenue. "En revanche, elles seront maintenues le temps qu'il faut pour y parvenir, précise l'adjoint au mairie. Il a d'ailleurs tout de suite enchaîné sur le fait que celles de "Masséna-Solférino auraient vocation à être pérennisées pour les raisons que vous connaissez". Oui, on a tou.te.s une idée de ce dont il parle...
Ça, c'est donc pour la phase 1. La suivante verra donc l'installation des quarante autres caméras prévues dans une dizaine d'autres endroits de la ville, maillant grosso modo tous les quartiers lillois. À l'exception peut-être de Vauban-Esquerme et Lebas - Saint-Sauveur. Avant ce gros déploiement, prévu dans le programme de Martine Aubry, seule la rue Jules-Guesde avait été fournie en caméras : il y en a huit depuis 2016.
On vous file la carte diffusée au conseil municipal de vendredi avec :
- en bleu, les caméras dites "mobiles" installées avant la fin du premier trimestre 2021
- en rouge, les caméras fixes prévues avant la fin de l'automne 2021
Images conservées 15 jours max
Toujours selon Jean-Claude Menault, le choix de ces nouveaux emplacements a été validé "en comité de pilotage avec la procureure de la République de Lille en personne et par les cadres de la DDSP sur la base de leurs statistiques".
L'adjoint a enchaîné en expliquant que toutes les caméras seraient reliées au futur centre de supervision urbaine (CSU) qui doit voir le jour fin 2021 avec une limitation de la conservation des images à 15 jours. En parallèle, la "création d’un comité d’éthique encadrant l’usage de la vidéoprotection" est toujours également aussi dans les bacs et l'élu espère le voir naître d'ici juin.