Au Palais des Beaux-Arts, on a vu l'expo sur le peintre Raoul Dufy
Jean Duquesne,
2 min de lecture
11 mars 2021,
Culturons-nous
Jean Duquesne,
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11 mars 2021,
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Ce n'est pas parce que les musées sont fermés qu'ils ne préparent pas avec grand soin votre retour. Le Palais des Beaux-Arts a déjà prévu le coup et une belle expo sur l'artiste Raoul Dufy n'attend plus qu'à être observée. En attendant de la voir de vos propres yeux, on lève le rideau sur les œuvres pour vous aider à patienter.
Raoul Dufy, vous en avez sans doute entendu parler si vous avez écouté les conférences en ligne organisées par le Palais des Beaux-Arts dont on vous parlait en janvier. Pour les autres, on vous dresse son portrait rapidement. C'était un peintre, dessinateur, illustrateur de livres, graveur… bref la totale. Il était français, né au Havre en 1877, et à l'origine d'environ 6 000 œuvres impressionnistes dont les supports varient beaucoup. Maintenant, place à l'expo.
Tout d'abord : un mini-film. Neuf minutes pendant lesquelles les animations présentent l'artiste dans les grandes lignes. Il n'a jamais été présenté en France, pour l'instant. On continue la visite qui s'étend sur trois salles : une est centrée sur la biographie de Raoul Dufy, la deuxième traite des œuvres sur le thème de Paris et Londres, et enfin, la troisième montre son voyage aux États-Unis.
Bon, rien ne remplace la chance de voir les œuvres en vrai mais on va vous les décrire le mieux qu'on peut. Les yeux passent de tableaux très colorés souvent réalisés à l'aquarelle à des dessins dont certains ont été réalisés à l'encre noire. Pour vous donner une idée du talent de l'artiste, dites-vous que les aquarelles étaient souvent terminées en vingt minutes. Plutôt frustrant quand on repense à nos galères en courts d'arts-plastiques.
Parmi tous les tableaux, on remarque que beaucoup sont inspirés de la musique. Ce n'est pas un hasard, l'artiste y était très sensible car il vivait dans une familles de musiciens. Une fois sur toile, voici ce que ça donne :
En 1950, Raoul Dufy décide de se faire une petite virée aux Etats-Unis. En soit l'histoire est plus triste, il s'y rend pour rencontrer le Dr Freddy Homburger qui a été choqué de l'état des mains de l'artiste. Car oui, Dufy était touché par une polyarthrite qui lui causaient de sacrées douleurs. Mais séjour à l'hôpital de Boston ou non, Raoul ne perd pas son temps et dessine tout ce qu'il observe dans ce nouveau pays en utilisant notamment les napperons de l'hôpital. Puis comme se faire opérer des mains et peindre en même temps n'est pas simple, l'homme finit par devenir ambidextre. C'est ce qu'on peut découvrir dans la troisième salle de l'exposition.
Tout ça, vous ne pouvez pas le voir pour le moment. Mais avec un peu de chance, elle sera visible à compter du 17 mai. C'est en tout cas ce que le musée espère.
En attendant, vous pouvez aller sur le site du Palais des Beaux-Arts et sur ses réseaux sociaux : Facebook et Instagram.
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article écrit
par Jean Duquesne