La nouvelle expo de la Condition Publique montre l'incroyable richesse artistique de l'Afrique
Jean Duquesne,
3 min de lecture
22 avr. 2021,
Culturons-nous
Jean Duquesne,
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22 avr. 2021,
Culturons-nous
Vous aviez déjà entendu parler de l'exposition Africa2020 ? Comme son nom l'indique, elle devait avoir lieu l'année dernière mais elle a été annulée pour des raisons qu'on ne connait que trop bien. Pas grave, l'année 2021 prend la relève et Roubaix a été retenue pour présenter cette édition avec quatorze autres villes dans le reste de la France.
Si le manque d'art peut vraiment commencer à se faire ressentir pour certaines et certains, on vous rassure peut-être en vous disant que des très belles choses seront à voir, une fois les lieux culturels rouverts. Parmi tout ça, il y a l'édition Africa2020, organisée par l'Institut Français qui va se regrouper en 15 "Quartiers Généreux" en France, et un en plein cœur de la Condition Publique.
Si vous vous promenez le long du boulevard Beaurepaire, vous remarquerez peut-être certaines œuvres se dévoiler un peu aux travers des grandes baies vitrées de la Condition Publique. Depuis deux semaines, les œuvres attendent sagement les visiteur·euse·s qui pourront arpenter les pièces qu'une fois les restrictions allégées. Mais il faut rester positif, le Quartier Généreux de Roubaix ne prendra fin que le 25 juillet, histoire de laisser le temps à l'épidémie de se calmer.
En attendant, on peut au moins essayer de s'imaginer déjà là-bas. "C'est un show de quatorze artistes différent·e·s. L'objectif était d'apporter une perspective de l'Afrique dans son ensemble", explique Kwasi, un artiste et membre du collectif Exit Frame. Car on s'en doutait déjà au vu du nom, mais cette expo va montrer la richesse culturelle des 54 Etats du continent Africain.
Ce qui est vraiment très sympa quand on se promène d'œuvre en œuvre, c'est la diversité et l'originalité de chacune d'entre-elles. A peine le parcours commencé, qu'on tombe nez à nez avec de larges toiles et architectures africaines, pleines de couleurs et qui semblent aussi très agréables au toucher, mais ça, impossible d'essayer.
Le visuel n'est pas en reste en proposant également un film d'animation de treize minutes, rempli de références à la culture africaine. A dix secondes de là, on a l'occasion de rentrer dans une petite cabine noire, où sont diffusées des vidéos d'un poisson plutôt étonnant : la sèche.
Dans une galerie d'art, on a l'habitude de s'en prendre plein les mirettes. Une découverte auditive, c'est plus original. Imaginez une sorte de grosse cabine d'écoute en carton. Un son est diffusé à l'extrémité, et il suffit de rentrer sa tête de l'autre pour écouter la même chose, mais de manière très différente. Puis quitte à jouer avec le son, une salle vous propose des dizaines de machines à coudre qui une fois activées, forment un sacré bruit "pour montrer la puissance de ces outils", détaille la guide.
C'est bien sympa de mater toutes ces œuvres, mais ça manque un peu d'activité physique non ? Et bien là, on peut carrément ramener son skate ou sa trottinette et se faire quelques pentes toujours sur le temps de l'expo. C'est de l'art urbain, et les couleurs sont vraiment sympas.
On ne vous en dit pas plus, mais de nombreuses autres surprises seront à découvrir dès que ce sera possible. Il faudra penser à réserver sa place sur le site de la Condition Publique, et en attendant on peut checker leur Facebook et Insta.
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article écrit
par Jean Duquesne