C'est dans une ancienne base militaire réinvestie par des artistes que le Horst inaugure son festival les 10, 11 et 12 septembre. Au menu, une programmation électro chaleureuse et énergique, mélangée à une expo artistique expérimentale. Un évènement unique qui va vous en mettre plein les yeux et les tympans.
"On a commencé à réfléchir à comment réinventer le festival électro. Généralement, ces évènements reproduisent une ambiance monotone, un peu clichée", explique Wim Thijs, l'un des quatre fondateurs. L'objectif du Horst, c'est d'inviter des artistes, des scénographes et des architectes pour transformer ce festival en un lieu multidisciplinaire, en "une expérience collective mêlant art, musique et architecture".
Fondé en 2014, le festoche a organisé ses premières éditons au château Van Horst, un lieu idyllique entouré par un lac et une forêt. L'endroit finira par donner son nom à l'évènement. "Le château était superbe mais il ne répondait plus trop à nos besoins. Et puis on souhaitait avoir une approche plus durable et respectueuse de l'environnement. Du coup, on s'est mis en quête d'un site plus industriel et urbain", souligne Wim.
Coucou la base de l'armée
A quelques kilomètres de là, la municipalité de Vilvoorde est à la recherche d'un projet pour transformer une ancienne base de l'armée en un lieu de vie. ASIAT, c'est le nom de ce site unique. Et c'est près de 20 000 m² de carte blanche artistique laissé à la disposition des artistes du Horst Festival. Le site accueille sa première édition en 2019 avec pour décor, deux tours de refroidissement, déjà devenues les symboles festival.
Covid oblige, l'évènement n'a pas eu lieu l'an dernier. Cette deuxième édition au sein des installations de l'ASIAT, c'est un retour aux sources, un grand ouf de soulagement pour les organisateurs et les artistes, tous désireux de reprendre part à cette aventure.
Techno, house, ambient et break
Ce festival de musique pas comme les autres met en avant les différentes tendances et genres de la musique électro : techno, house, ambient et break. Il se déroule sur trois jours à partir de vendredi et ce, jusqu'à dimanche.
Sur les trois jours des festival, l'orga a mis en place cinq scènes uniques sublimées par un important travail scénographique dont le but est de créer des lieux chaleureux, une ambiance club pour que tout le monde se sente à l'aise. "On garde de la place pour danser librement, sans se marcher dessus", souligne Wim. L'orga est soucieuse de conserver cette ambiance intimiste en limitant le nombre de curieux·euses à 7 000 par jour sur site.
En tête d'affiche, tout droit venu d'Amérique, on trouve Jeff Mills, rien que ça. N'importe quel festoche rêverait de voir l'homme originaire de Détroit aux manettes d'un DJ Set. C'est quand même un peu le pionnier de la musique électro, une légende vivante quoi. Programmer Mills, "c'est un peu un rêve quand on a commencé le festival", explique Simon Nowak, booker de l'event.
Sinon à côté de ce géant, on trouve une programmation riche regroupant plus de soixante-dix artistes, originaires des quatre coins de la planète. Voilà quelque noms qui devraient vous donner l'envie de traverser la frontière ce week-end : Aïsha Devi, ascendant vierge, Avalon Emerson, Mezigue, Donato Dozzy, Fais Le Beau & Vieira ou Circle of live.
Tout au long de ces trois jours de festivité, les festivalier·e·s sont invités·es à parcourir et découvrir les différentes créations artistiques (sculptures, pavillons artistiques, film expérimental...) et les projets communautaires menés et confectionnés dans le cadre de l'expo inaugurée depuis le 11 juillet, Flying on the Raven's Wing. "Le festival, c'est un peu le dernier acte de notre expo avec différentes créations qui célèbrent le corps humain et la chair brut", souligne Wim. Il y aura différentes visites guidées en anglais, néerlandais et français organisées tout au long du week-end.
Info pratico-pratique
Comptez 49 € pour un pass 1 jour et ça se réserve par ici. Info utile à retenir, les tickets pour la journée du samedi sont épuisés ainsi que le pass week-end. Dans tous les cas, on vous conseille de vous décider rapidement puisque 90% des tickets pour la journée du vendredi et 70% pour la journée du dimanche ont été réservés.
Sinon, pour vous rendre au festoche, il suffit d'emprunter l'une des navettes mis à disposition des festivalier·e·s depuis la gare de de Vilvorde. Le ticket de bus est gratuit puisqu'il est est compris dans n'importe quel pass journée acheté sur le site de l'évènement. Et en voiture, depuis Lille, comptez au moins 1h15 pour arriver là-bas.
Niveau hébergement, le camping du festoche est full, plus de place pour poser votre tente. Si vous êtes à la recherche d'une solution logement facile, vous pouvez trouver quelque chose du côté de Bruxelles. Pour info, le trajet jusqu'à Vilvorde depuis Bruxelles-Midi est de 45 minutes en train.
Concernant le Covid, rien de nouveau sous le soleil il faudra updater votre pass sanitaire français en un certificat européen. Pour le faire, c'est tout simple. Vous pouvez le faire directement depuis votre appli TousAntiCovid en cliquant en haut à droite de votre QR code sur "convertir au format européen".
N'oubliez pas de jeter un rapide coup d'œil au site internet du festoche pour plus d'info sur la programmation. Sinon, vous attendez déjà la prochaine édition du Horst, on vous laisse avec les comptes Insta et Facebook.