Pour ses vingt ans, le festival les Transphotographiques s'installe aux Tanneurs
Lucie Delorme,
2 min de lecture
07 oct. 2021,
Culturons-nous
Lucie Delorme,
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07 oct. 2021,
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Plus de quarante photographes, deux cents cimaises, et un lieu aussi central qu'atypique : le festival les Transphotographiques se tient jusqu'au 24 octobre dans les anciens locaux de la Fnac, à l'étage de la galerie des Tanneurs. Un voyage dans mille univers différents.
Le festival fête cette année ses 20 ans. Un anniversaire qui pèse dans le paysage photographique régional. Créé par la Maison de la Photographie (actuellement fermée au public, faute de subventions), il met en avant des artistes photographes français·es et étranger·e·s. "Cette année, le thème imposé était les Hauts-de-France", précise Philippe Baudry, chef de projet à la Maison de la Photo.
Et les photographes retenu·e·s se sont plié·e·s au jeu, soit en créant des projets spécialement pour le festival, soit en proposant des créations terminées collant parfaitement à la thématique. "On en a sélectionné un peu plus de quarante. Ils viennent d'un peu partout."
Sans subventions, sans budget propre, c'est un peu compliqué d'organiser un festival. Mais pas impossible. "On s'est débrouillé·e·s. Je suis descendu faire une ramasse à Paris, il y a des photographes qui sont monté·e·s à Lille pour ramener leurs expos. On a récupéré les photos comme on pouvait." Ceux et celles qui n'ont pas pu envoyer leurs clichés tirés sur papier argentique ont droit à la diffusion de leur travail sur des écrans installés ça et là dans l'exposition. "Tous ceux et celles qu'on a choisi sont exposé·e·s, d'une manière ou d'une autre", déclare Philippe Baudry.
L'expo est en cela d'une grande richesse. On va des terrils du bassin minier aux docks de Calais en passant par les petites routes oubliées du Nord. Un voyage au cœur de la région, dans l'intimité de ses habitant·e·s, dans l'immensité de ses panorama, dans la chaleur des foyers. On vous conseille de vous arrêter longuement sur le prix du jury Jérémy Lempin et son travail sur le cheval autiste Peyo qui visite le service de soins palliatifs de l'hôpital de Calais. Une grosse bouffée d'émotions accompagne chaque cliché.
Les Transphotographiques ont cette année fait aussi de la place à la Bourse des Talents, un concours porté par la Bibliothèque Nationale de France. Les clichés des lauréat·e·s de la dernière édition démarrent l'exposition, qui s'étale sur toute la surface de l'ancienne Fnac, à l'étage de la galerie des Tanneurs.
On vous laisse vous rendre aux Transphotographiques jusqu'au 24 octobre, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi de midi à 19 heures, le dimanche de 10 heures à 15 heures. L'adresse ? Galerie des Tanneurs, rue du Sec Arembault. L'entrée à 8 euros en tarif plein, 5 euros en tarif réduit (étudiant·e et demandeur.se d'emploi).
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article écrit
par Lucie Delorme