Pour accompagner ce texte, Sivan Eldar a travaillé avec "deux orchestres" : l'orchestre classique, celui qui sera dans la fosse, et la musique électronique et l'intelligence artificielle (pour des projections vidéo), qu'elle affectionne particulièrement. "C'est un autre espace de la musique, comme si on descendait dans un autre monde. Les sons sont plus intimes, presque magiques." À Lille, pour les cinq représentations prévues (21, 23, 25, 27 et 28 janvier), c'est l'ensemble Le Balcon, dirigé par Maxime Pascal, qui dialoguera avec des enceintes placées partout dans la salle. "Ça nous fera sortir de notre enveloppe humaine et aller au milieu de l'entrelacement de la nature, confirme le Maxime Pascal. En plus de l'orchestre, on entendra tous les bruits de la forêt, la sève, les insectes, les craquements..."