Chaque année, les yeux des omnivores de France se tournent vers la cérémonie d'annonce des étoiles Michelin. Pas de dérogation cette année, nos yeux étaient rivés sur le direct tenu sur YouTube.
Pour beaucoup de restaurants, ce n'est pas du tout le graal. Mais quand une ville compte un bon nombre d'étoiles Michelin dans ses rues, c'est souvent le signe qu'il y fait généralement bon vivre pour peu qu'on aime manger. Cette année, on attendait un peu impatiemment le palmarès local, parce que pas mal de restos méritent amplement leur petit macaron.
Première nouvelle : le resto Rozo, installé à son ouverture rue de la Monnaie, a d'office perdu son étoile. Son déménagement à Marcq-en-Barœul a empêché le passage de l'inspecteur du guide. Une situation qui sera rétablie certainement en 2023, si tout va bien.
Et voilà que la surprise vient des Flandres. Florent Ladeyn, qui avait perdu sans trop de regret son macaron il y a deux ans, vient, sans rien faire de spécial, de retrouver son étoile pour son resto de Boeschèpe, le Vertmont.
Voilà sinon ceux qui gardent leur étoile :
- Le Cerisier, avenue du Peuple Belge à Lille
- La Table du Clarance, rue de la Barre à Lille
- Le Marcq à... Avelin. Non, on déconne, à Marcq-en-Barœul
- Le Val d'Auge à Bondues
- Nature à Armentières
- Haut Bonheur de la Table à Cassel
Et puis il y a les excellents restos du coin qui ne courent pas forcément après l'étoile mais assurément après l'éclate en cuisine et en salle, comme Empreinte de Ismaël Guerre-Genton, Pureté de Gérald Guille, Nū de Maxime Schelstraete, Suzanne de Lucas Tricot, Brigand de Florine Verhellen, Ripaille de Will Seney et Sandrine Lelièvre ou encore les Ephérites d'Alexandre Suergiu. Une nouvelle garde qui fait plaisir et qui prouve que le palais des Lillois et Lilloises a de la gueule.