Des étudiant.es de l'école Pôle 3D remportent des dizaines de prix avec leur court-métrage
Justine Pluchard,
2 min de lecture
25 juil. 2022,
Culturons-nous
Justine Pluchard,
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25 juil. 2022,
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"Les Larmes de la Seine" est un film d'animation réalisé en 2021 par huit étudiant·es de Pôle 3D à Roubaix. Un projet d'études qui, comme l'année dernière avec "Migrants", est en train de rafler des dizaines de prix à travers le monde. Il vient de décrocher le Yugo BAFTA Student Awards for Animation 2022 à Los Angeles ce week-end et est en lice pour les Oscars 2023.
148 sélections et 43 prix. C'est le beau palmarès qu'affiche déjà le court-métrage "Les Larmes de la Seine" à mi-parcours. "C'est une vitrine extraordinaire pour nous, surtout que c'est la deuxième année consécutive que ça nous arrive", explique Carlos De Carvalho, directeur de la filière animation de l'école roubaisienne. L'année dernière, "Migrants" avait déjà fait la fierté de Pôle 3D avec ses 110 prix, record absolu pour une école d'animation.
Le court-métrage "Les Larmes de la Seine" est clairement en train de suivre le même chemin et il a déjà remporté "des prix plus élitistes dans le milieu" précise le directeur. De quoi présager l'arrivée d'un nouveau record pour l'école roubaisienne. "Ici, on a vraiment à cœur de faire éclore des réalisateur·rices et il y a un énorme travail d'accompagnement autour des étudiant·es qui ont l'étincelle de la réalisation : on les sensibilise à avoir une culture très ouverte et à prendre en maturité rapidement", continue Carlos De Carvalho.
Ce qui lie les deux films, c'est leur thématique sociale. Si "Migrants" traitait de l'émigration et de la crise climatique, "Les Larmes de la Seine" explore, lui, les dramatiques événements du 17 octobre 1961 où des centaines de travailleurs algériens venus manifester ont été jetés dans la Seine par les forces de l'ordre. "Ce sont des thématiques fortes, parlantes mais surtout, les étudiant·es prennent toujours soin de ne pas prendre un ton accusateur ou moralisateur, ajoute le directeur. Ils racontent juste une histoire qui peut faire émerger le débat."
C'est Yanis Belaid qui a voulu porter à l'écran cette histoire que lui racontait son grand-père. Les événements sont racontés du point d'un vue d'un des manifestants au cours de la soirée, sans prise de parole ou de position. Il a été épaulé dans la réalisation par Eliott Benard mais aussi Nicolas Mayeur, Etienne Moulin, Hadrien Pinot, Lisa Vicente, Philippine Singer et Alice Letailleur. Huit étudiant·es qui viennent donc de remporter l'équivalent d'un prix aux Césars ce week-end à Los Angeles. Et ce n'est certainement pas le dernier.
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article écrit
par Justine Pluchard