À Lille, Koboon et El Riadh junior ont été fermés pour des gros problèmes d'hygiène

« Un tableau catastrophique en termes d’hygiène » : voilà les mots utilisés par la ville de Lille pour décrire la situation actuelle de certains établissements de bouche. Ils sont trois à avoir été contraints de fermer leurs cuisines et leurs portes, soit par les services communaux, soit par la préfecture, tous à la suite de contrôles sanitaires aux résultats catastrophiques.

Koboon d'abord, resto de "street food thaï raffinée", qui avait débarqué à côté de la Grand-Place au mois de mai cette année. Le rapport est plutôt alarmant : malpropreté, souillures, moisissures, déjections de rongeurs, mais ce n'est pas tout. Il semblerait qu'il n'y ait aucun respect des règles d'hygiène concernant la propreté des frigos, des tenues des employé·es, des cuisines et des lieux.

Pointés du doigt également : des soucis concernant la traçabilité des produits, la présence de viande avariée, et de rongeurs. Et pour couronner le tout, on apprend que certain·es salarié·es dormaient la nuit dans l'établissement et utilisaient les sanitaires destinés aux client·es pour se laver. Conclusion : 27 points "lourds" sont à corriger avant d'envisager une réouverture.

Des rongeurs morts

Concernée aussi par une fermeture imposée par les services communaux de la ville de Lille : la boulangerie Madeleine, rue Pierre-Legrand à Fives, qui fait aussi sandwicherie. "Souillure, chambre froide sale, absence d'hygiène, déjections de rongeurs", voire carrément présence de certains d'entre eux morts, le constat est sans appel.

Enfin, un troisième établissement se retrouve fermé pour une durée indéterminée : le kebab El Riadh Junior, qui se trouve rue de Puebla dans le secteur Masséna (attention, à ne pas confondre avec El Riadh place des Reignaux, qui n'a rien à voir). Cette-fois, il s’agit d’un arrêté préfectoral qui date du 20 août. Pour résumer, ce sont deux problèmes qui ont été mis en lumière : celui de l'absence d'hygiène une fois encore, et la vente non autorisée de cigarettes.

Ces trois enseignes ne pourront rouvrir qu’une fois tous les manquements corrigés. Affaire à suivre, donc.