Pour réduire les déchets, la MEL a mis en place des locaux réemploi dans les déchèteries

Avant de jeter vos équipements de sport, votre déco, vos meubles ou encore votre vaisselle, lisez ces lignes. Car tout ça (et d'autres choses encore) peut être récupéré dans des locaux réemploi, puis trié, remis en état et revendu à tout petit prix par des ressourceries partenaires de la MEL. Un bon moyen de réduire ses déchets tout en étant solidaire. On vous détaille tout ça.

On va commencer par un chiffre : 557 kg. C'est le poids des déchets produits annuellement par un·e habitant·e de la MEL. Sachant que dans la métropole lilloise, on est à peu près 1 179 050 de personnes. On fait le calcul : 1 179 050 habitant·es x 557 kg = 656 730 tonnes de déchets par an. Ouais, c'est énorme.

13 locaux réemploi

Ça motive à réduire ses déchets, hein ? C'est en tout cas l'objectif de la MEL qui a mis en place un programme local de prévention des déchets ménagers pour réduire de 15% nos déchets d'ici 2030, soit 50kg par habitant·e par an. Et parmi les actions mises en place, il y a les locaux réemploi des 13 déchèteries de la métropole lilloise, installés depuis 2014 (et remis à neuf progressivement à partir de la fin de l'année).

Le principe est simple : vous déposez les objets dont vous ne vous servez plus dans l'un de ces locaux. Ils sont récupérés, triés, remis en état par des entreprises de réinsertion par le travail (Triselec et Vit'inser). Et ils sont revendus à tout petit prix par les ressourceries Restore à Roubaix et Le Grenier à Seclin, Marquillies, Bondues et Halluin.

Les objets sont revendus à petit prix dans des ressourceries @MEL

"Le réemploi a ainsi un intérêt écologique (réduire ses déchets) mais aussi social car cela permet de faire travailler des personnes en réinsertion et, grâce à la revente des objets à très bas prix, de donner du pouvoir d'achat à tous, et en particulier aux familles aux ressources modestes", explique Agnès Dalloz de la MEL.

Des objets en bon état

Alors, ça ne veut pas dire que pouvez amener tout et n'importe quoi dans ces locaux. Il faut que les objets soient "propres, utilisables et fonctionnels, précise Agnès. Bref, que l'on pourrait donner à un ami ! Il peut y avoir des petits défauts mais il ne faut pas qu'ils compromettent l'état général de l'objet." Par exemple, un canapé dont le tissu est déchiré, c'est non.

Il faut aussi qu'il fasse partie de la liste des objets récupérables : meubles, vaisselle, déco, petits appareils électriques, valises, sacs, CD/DVD, jouets, outils, équipements de sport ou de santé, éléments de construction et bien d'autres choses encore dans le même genre (liste complète ici).

Par contre le gros électroménager et le textile (linge de maison, fringues, godasses), c'est non. "Mais il y a d'autres emplacements dédiés pour ça dans la déchèterie", rassure-t-elle.

Accès déchèterie

Autre chose à savoir, c'est comment accéder à ces fameux locaux réemploi situés dans les déchèteries du secteur. Là encore, ce n'est pas compliqué : vous devez vous munir d'une carte déchèterie qui ne vous coûte rien. "On a le droit à 36 passages gratuits par an et pour ceux qui ne veulent aller qu'au local de réemploi sans jeter autre chose dans la déchèterie, le passage n'est pas décompté", continue Agnès.

Vous pouvez la commander en ligne sur le site de la MEL, en ayant près de vous :

un justificatif d'identité en cours de validité (carte d’identité, passeport, titre de séjour ou permis de conduire)
un justificatif de domicile de moins de 6 mois (facture de gaz, eau, électricité, box internet ou quittant de loyer),

Elle arrivera dans les 2-3 semaines qui suivent. Simple, écolo et solidaire. Et pour connaître les autres actions de la MEL sur le sujet, rendez-vous sur leur site internet.